
Le samedi 1er août 1914, Raymond POINCARÉ, alors Président de la République Française, signe le décret de mobilisation générale. Aussitôt des télégrammes sont envoyés de Paris vers les commandants des différents corps d’armées, de divisions ou de régiments, ainsi qu’aux préfets. Ces derniers relaient l’information auprès des sous-préfets et des maires.
Les communes rurales sont informées par les gendarmes, le plus souvent à cheval. Les hameaux le seront par des messagers envoyés par le Maire.

Puis les murs se couvrent d’affiches : celles-ci étant prêtes depuis 1904, il restait juste la date à apposer, ce qui explique que cette dernière soit manuscrite.
Enfin le tocsin retentit dans tous les clochers et tous les beffrois : c’est la surprise et la stupeur !
QUI est mobilisable ?
Tous les hommes répondant à la loi de conscription du 7 août 1913, c’est-à-dire ayant entre 21 ans et 48 ans.
Dès qu’ils ont connaissance de l’ordre de mobilisation, ils doivent sans délai suivre les instructions qui se trouvent dans leur livret militaire, afin de rejoindre au plus vite les centres de rassemblement. Et gare aux retardataires, ils seront vite considérés comme déserteurs !
Mais tous ne sont pas mobilisés en même temps : ceux qui accomplissent leur service militaire sont déjà dans les casernes, où ils seront aussitôt rejoints par les réservistes de l’armée active, puis par la Territoriale. Les plus âgés ne seront appelés à leurs corps respectifs qu’à partir du 16 août.

Composition de l’armée française en 1914 :

Centre Généalogique de Touraine