A comme Approche historique, géographique et démographique

Chambray-lès-Tours est connue au XIIIème siècle sous les noms de Chamberium ou Chambereium (1243 et 1290, charte de Saint-Jean-du-Grais et cartulaire de l’Archevêché de Tours). Ce toponyme proviendrait du nom du premier propriétaire gallo-romain installé sur le site, Cambarius.
Dans une charte de Bois-Rahier de 1320, elle figure sous la mention Parochia de Chambreio. D’abord nommée Chambray, c’est par un décret du 13 août 1920 qu’elle devient Chambray-lès-Tours.

Le territoire de la commune a une forme massive, arrondie à l’est. Son altitude maximale est de 94 m à l’est, dans le bois des Hâtes ; on descend à 68 m sur les rives du ruisseau du Saint-Laurent. C’est un plateau très plan avec de rares amorces de vallons secs (La Madeleine). C’était à l’origine une cuvette où se sont superposés calcaires tendres, limons calcaires, niveaux meuliers ou argiles à meulières, plus rarement des calcaires durs.
Les carrières de La Madeleine, désormais enfouies sous la végétation, sont célèbres en géologie : elles étaient exploitées par une usine de kaolin qui a fermé vers 1955, kaolin provenant de la carrière située au sud de l’usine (dans le bois de Saint-Laurent) et de celle à l’ouest du hameau. Une troisième carrière, sur la rive gauche du vallon de la Gastière, exploitait le carbonate de calcium à partir de la craie de Blois.
Sur plusieurs points de la commune on trouve du minerai de fer qui a pu intéresser Gaulois et Gallo-romains.
Chambray est une commune qui ignore son patrimoine archéologique : on y récolte encore des silex taillés du Moustérien (La Brissonnière, La Guignardière) et du Néolithique (La Branchoire, Izernay, Les Grandes-Maisons, le vallon de La Fontaine).

La commune est arrosée au sud-ouest par le ruisseau de la Madeleine, ou ruisseau Saint-Laurent, qui coule en direction de l’Indre et sur lequel existent trois étangs dont l’étang de Saint-Laurent, le plus grand.

La superficie communale est de 1940 ha. Il y avait encore 40 exploitations agricoles en 1979 mais, pour la plupart, de taille insuffisante… Sur 855 ha utilisés, on comptait 708 ha de terres labourables. Les 22 ha de vignes et les 5 ha de vergers ont été de plus en plus entourés par un tissu urbain qui leur fut peu favorable : difficile de résister à la pression de l’urbanisation !

Sur le plan démographique

Chambray-lès-Tours est l’exemple-type du bouleversement démographique qui a touché le plateau de Tours-Sud au XXème siècle.
Avec une pointe à 921 habitants en 1886, elle n’a plus que 794 habitants en 1896. Elle compte 3126 habitants en 1968 et 7357 en 1982, soit 30 % d’augmentation depuis 1975 !


A la fois pôle économique, bassin d’emplois, ville de culture et de patrimoine, elle compte aujourd’hui plus de 11800 habitants.

Croissance (1931) et exploitation démographique (1954) sont liées aux voies de communication et à l’automobile : rocade et voie ferrée ont encouragé les implantations commerciales (grands magasins, hypermarchés, hôtels et centres d’activités diverses), puis résidentielles.
La population est devenue jeune, beaucoup moins agricole. L’habitat pavillonnaire et la construction de lotissements se sont développés (Les Charmettes, Gallardon, Horizon-Vert…).

Sources :
Wikipedia – site ville-chambray-les-tours.fr – Dictionnaire des communes de la Touraine

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