
La Brissonnière
Article écrit par Jean-Marie MONMARCHÉ, descendant des habitants de la Brissonnière et y demeurant à ce jour


Sur les documents officiels :
- Avant 1829, la Brissonnière appartient à François-René DELAUNAY (qui habite aux Carrés).
- Le 25 août 1829, elle est achetée par Jean-Joseph PÉCARD.
- Le 9 novembre 1841, M. CHEVÉ la rachète aux 3 héritiers qui restent de la famille PÉCARD.
- Le 17 janvier 1882, M. RAGUENEAU échange aux CHEVÉ une propriété à Monts (lieu-dit La Lande) contre la Brissonnière.
- Le 19 juillet 1904, suite à une saisie, Henri MONMARCHÉ rachète la propriété à RAGUENEAU pour 20 200 Fr.
Mais Henri, qui est maçon, continue d’habiter à la Grenouillère ; il place un fermier et sa femme à la Brissonnière, M. et Mme LUBERT.
Henri MONMARCHÉ est né le 20 décembre 1860 à Chambray et il est célibataire. En 1914, M. LUBERT est mobilisé ; Henri vient, de temps en temps, donner un coup de main à sa femme.
En août 1916, Mme LUBERT décide d’arrêter d’exploiter la ferme et demande à Henri de la reprendre. Henri accepte, en attendant de trouver un nouveau fermier. Mais, pendant la guerre, c’est difficile de trouver un homme disponible : il reste donc à la Brissonnière. Il habite avec sa demi-sœur, Marie VOUTEAU.

Le 20 août 1919, c’est le drame : un ancien journalier déserteur, Albert FOURNIER, dit Cafarel, assassine Henri MONMARCHÉ, Marie VOUTEAU, la bonne Marie THILLIER et le chien. C’est une grosse affaire à l’époque…
Comme il n’y a plus personne à la Brissonnière, c’est le frère d’Henri, Clotaire, qui vient s’y installer avec sa femme Désirée SALLÉ. Il habitait avant à la Grenouillère, dans une ancienne grange qu’il avait transformée en maison d’habitation. 6 mois plus tard, le fils de Clotaire, Georges, épouse Amélie BARILLET (de Sainte-Maure) et ils viendront s’installer un peu plus tard à la Brissonnière.

Ils ont vécu à La Brissonnière…

La Bruyère
C’est un ancien prieuré.

La bruyère du celte « Brucâria » est une plante qui pousse en milieu humide et à I’abri de l’exposition, probablement en lisière de forêt.
Lieu planté de bruyères à l’orée du bois de Grandmont situé à gauche de la route de Tours à Loches.
Souvent rue en impasse.
Ils ont vécu à La Bruyère…