
La Charpraie
Ancien fief relevant du château de Montbazon à foi et hommage lige. En 1322 il appartenait à Pierre de La CHARPRAIE, chevalier ; en 1581 à Jehan du FAUTRAY…
Les Ursulines de Tours possédaient près de ce fief une métairie appelée également « La Charpraie » composée de 74 arpents de terres labourables qui fut vendue nationalement le 25 juin 1791. Une partie du château fut démolie vers 1914.

Avant la Seconde Guerre mondiale la propriété appartint à la famille PERINEAU, industriel fabriquant notamment les ferrures Spicer pour protéger les semelles en bois. C’est cette famille qui vendit en 1948 à la Ville de Tours pour créer un centre de loisirs.
« La Petite Charpraie » est un hameau relevant de « La Charpraie ». Le terme « charpes » semble venir de « carpere » cueillir, arracher, réduire en charpille. Il semble avoir un lien avec l’ancien travail du tan qui était composé de morceaux d’écorce de chêne réduits en poudre vers le IXème siècle. Les forestiers semaient dans la chesnaie des fênes donnant des forêts avec une plantation d’arbres très dense. En conséquence les arbres très serrés poussaient droits et n’avaient presque pas de branches dans les parties basses du tronc. On appela cette pratique forestière « Bois Semé » et la production de « Bois de Futaie » comme « Bois de Charpes » ou « Bois de Charperaie » ou encore « Bois de Charpente ».

Ils ont vécu à La Charpraie…

La Coudre
S’appelait « Val Coudre » au XIème siècle, « Val Codre » en 1469, « Val de la Coudre » alias « Les Créneaux » au XVIème siècle, « La Coudrière » sur la carte de Cassini.

Le nom pourrait venir de l’arbre coudrier ou noisetier. Il s’agissait d’une ferme.
Ancien fief relevant de « La Bardinière » pour une partie et de la trésorerie de Saint-Martin de Tours à foi et hommage simple et 4 sols de service, il a appartenu :
- en 1428 à Jacquet GARREAU,
- en 1435 à Pierre AYMER,
- en 1469 à Jahan de CORDON,
- en 1556 à François JORET,
- en1651 à Pierre DÉODEAU, qui rendit hommage le 25 février,
- en 1652 à Jacques VERDETTI,
- en 1664 à Hélie DÉODEAU, qui rendit hommage le 11 mai,
- en 1674 à Michel CATIN,
- en 1690 à Guillaume GUILLOT de COURTIVRON,
- en 1699 à Marie OZANNE, veuve du précèdent,
- en 1740 à René PION et en 1741 à Marie GUILLOT, sa veuve,
- aux XIXème et XXème siècles à Bernard BONSENS.
Ils ont vécu à La Coudre…

La Chevalerie

Les lieux appelés « Chevalerie » sont toujours près des commanderies templières.
L’établissement devait être un établissement pour les chevaliers sur la route de l’Espagne où se déroulaient les combats pour la « Reconquista ».

Ils ont vécu à La Chevalerie…

La Chapelle

« La Chapelle » sur les cartes de Cassini et de l’état-major. Ancien fief.
Il s’agissait probablement d’un établissement religieux dirigé par un chapitre de chanoines et représenté par un prieur, nommé par le chapitre de l’Abbaye et qui desservait la chapelle.
Cette chapelle existe encore aujourd’hui, sous le vocable de Sainte Berthe. Convertie en grange en 1791, elle subsiste comme servitude de ferme.
C’était un village de 39 habitants en 1876.
On ignore par qui et à quelle époque elle fut fondée. La messe y était célébrée en 1787. A cette époque, elle appartenait à la veuve HURTAULT, bouchère à Tours, puis aux familles
Ils ont vécu à La Chapelle…

Les Charmettes

C’est le nom d’un parc attenant à un prieuré.
La forêt se composait de chênes et de charmes.
C’était un lieu de méditation et de recueillement pour les religieux.
Notons qu’il existait probablement une chapelle aux Charmettes.


Château-Roquet
Figure au cadastre, en 1882, sous le nom de « Château-Roguet ».
Ferme près de la limite de Joué-lès-Tours. Ce lieu-dit pourrait venir d’une variété de pomme à cidre mûrissant fin novembre-début décembre, appelée « Roquet ».
En furent propriétaires MM FRÉMONDEAU, CLAVIER, Mme CHARPENTIER de Montbazon qui possédait aussi « La Girardière ».
Ils ont vécu à Château-Roquet…