D comme D’ORNANO à La Branchoire

La Branchoire est un ancien fief qui relevait du Duché de Montbazon. C’était probablement un ancien monastère avec des moines de Bourgogne qui fut implanté au temps de Grégoire de Tours.

Grégoire de Tours, au début du VIème siècle, était l’Archevêque de Tours.
A sa demande, l’Evêque de Langres fit ouvrir un sarcophage antique où reposaient les restes d’un personnage vénéré par l’ensemble de la population de Dijon : le prélat décida qu’il s’agissait de Saint Bénigne, l’apôtre de la Bourgogne.

Sur cette tombe se produisirent de nombreux miracles qui furent attribués à ce disciple de Saint-Polycarpe. Selon la tradition, Saint Polycarpe de Smyrne l’aurait envoyé en Gaule accompagné de Saint Andoche, prêtre, et Saint Thynse, diacre, vénérés à Saulieu.

Il fut d’abord reçu à Autun par Saint Faust, père de Saint Symphorien, et sa soeur Sainte Léonilh de Langres. ll baptisa les trois frères jumeaux dans cette ville qu’il évangélisa, puis se rendit à Dijon où il subit le Martyre. Il est parfois appelé Saint Branchs ou Saint Berancht ou Saint Branche ou Saint Banche ou Saint Berant ou Saint Bénine ou Saint Bénigne ou Saint Bénin ou Saint Bouin. Sur son tombeau fut élevée au VIème siècle l’Abbaye de Saint-Bénigne, transformée tardivement en cathédrale.

Le lieu-dit de La Branchoire était jadis, en 1876, un hameau de 20 habitants selon M. CARRÉ de BUSSEROLLE.

Cadastre napoléonien de 1821

Le Château

Le château de La Branchoire est moderne, il date de la fin du XVIIIème siècle. Ce château comporte un logis flanqué de deux pavillons avec chapelle et écurie du XIXème siècle. ll a été agrandi en 1839.

Philippe Antoine d’ORNANO

Militaire et homme politique français, Maréchal de France, il résida au château de la Branchoire. Fils de Lodovico Antonio ORNANO et d’lsabella Maria BUONAPARTE, il était cousin de l’Empereur Napoléon 1er.

ll est un des plus jeunes généraux de brigade de l’Empire, à 27 ans. Commandant la 16ème Brigade de Cavalerie légère au début de la campagne de Russie, il est fait général de division le 8 septembre 1812, après la bataille de la Moskova et prend la tête de la division légère du 4ème Corps. Blessé et laissé pour mort à la bataille de Krasnoï le 18 novembre 1812, il est retrouvé vivant par son aide de camp le lendemain et rentre en France.

Source Wikipedia

Après une convalescence rapide, il devient Colonel des Dragons de la Garde impériale, combat en Allemagne et prend le commandement de la cavalerie de la Vieille Garde après la mort du Maréchal BESSIÈRES.

Lors de la campagne de France, il participe notamment à la bataille de Mormant le 17 février 1814 et à la bataille de Paris où il commande les unités de la Garde impériale stationnée dans la capitale. Après l’abdication de Fontainebleau, il accompagne NAPOLÉON jusqu’à son embarquement pour l’île d’Elbe.

Cousin de NAPOLÉON, qui a fait de ce cavalier brillant l’un des généraux les plus dotés de l’Empire, il accepte le commandement des Dragons de France sous la Première Restauration, mais s’empresse de proposer ses services à l’Empereur lors de son retour aux Tuileries.

Grièvement blessé à la poitrine au cours d’un duel avec le Général BONET, il n’exerce pas de commandement effectif. Arrêté le 20 novembre 1815 pour avoir pris la défense du Maréchal NEY, il est libéré un mois plus tard et part en exil en Angleterre, puis en Belgique.

ll reprend du service en 1828 comme Commandant des 2ème et 3ème divisions militaires, puis au jury du concours de Saint-Cyr. Sous la monarchie de juillet, il prend part à la répression en Vendée en 1832 et est fait Pair de France. A la retraite pour raison de santé, il est élu député d’lndre-et-Loire le 7 janvier 1849.

Grand-croix de la Légion d’honneur en 1850, il approuve le coup d’état du 2 décembre 1851. Membre de la commission consultative, il est couvert d’honneurs, fait sénateur dès 1852, Grand Chancelier de la Légion d’honneur, puis Gouverneur des lnvalides.

NAPOLÉON III le fait Maréchal de France le 2 avril 1861. Il est le dernier des généraux de la Révolution et de l’Empire à accéder à cette distinction.

ll meurt à Paris le 13 octobre 1863 et est enterré aux lnvalides. Son nom figure sur l’Arc de triomphe de l’Étoile, à Paris. Par décret du 2 mars 1867, une voie récemment ouverte du 18ème arrondissement de Paris a reçu le nom de Boulevard d’ORNANO en son honneur.

L’entrée du château de La Branchoire

Généalogie d’ORNANO

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Jean-Marc HIDIER
3 années plus tôt

Grande famille…..