T comme Tombe collective et T comme TRÉMOUILLOUX

MOREAU Théophile Désiré dit Joseph

Mort pour la France le 28 mai 1918

Né le 6 septembre 1878 à Chambray, Théophile Désiré MOREAU est le fils de Louis Silvain MOREAU (1841-1908), vigneron à Chambray au lieu-dit « les Perriers », et de son épouse Marie CRESPIN née en 1842, sans profession. La famille s’installe par la suite à Joué-lès-Tours.
A 18 ans, il est vigneron à Joué-les-Tours, mesure 1 m 63, a des cheveux châtains et des yeux gris.
Le 14 octobre 1897, à Esvres, il épouse Marie RONDEAU née en 1878. Le couple s’installe à Chambray au lieu-dit « Belle Vue ».
Appartenant à la classe 1898, il est recensé à Tours et reçoit le numéro matricule 1709. Ajourné en 1899 pour « faiblesse », il est remis apte au service armé en 1900. Incorporé le 16 novembre 1900, il est affecté au 143e régiment d’Infanterie de Carcassonne. Mis en disponibilité le 20 septembre 1902, il reçoit le certificat de bonne conduite.
Il est versé dans la réserve du 66e RI de Tours où il fait 2 périodes en septembre 1906 et mai 1909. Après son service il reprend son activité de propriétaire cultivateur à Chambray au lieu-dit « Belle Vue ». Après le décès de son père, il accueille sa mère à son domicile.
Le 1er octobre 1912 il passe dans la Territoriale au 70e RTI où il fait une période en mai 1914. Rappelé le 7 août 1914 au 70e RTI il est en campagne contre l’Allemagne jusqu’au 28 mai 1918.
Il passe dans le secteur des armées le 10 août 1914.


L’Infanterie au combat.

Les régiments territoriaux sont utilisés pour sécuriser les infrastructures, participer à l’aménagement du terrain (tranchées et abris) ou à la maintenance des routes stratégiques. L’importance des pertes subies par les régiments d’active et de réserve va les pousser vers l’avant : dès 1915, des Territoriaux sont dans les tranchées de 3e ligne.
Il passe au 113e RI le 9 février 1918. Le 28 mars au 153e RI. En avril il est engagé dans la bataille des Monts-de-Flandre. Fin mai il est déployé face
à la grande offensive allemande sur l’Aisne.

Il est tué à l’ennemi et porté disparu le 28 mai 1918 à Chassemy (Aisne).
On l’a cru prisonnier ; la liste officielle allemande ZM.B 215-6 fait état de
son inhumation dans la tombe collective n°13 à 1 km à l’Est de Chassemy.
Il avait 39 ans.
Son décès est transcrit à Chambray-lès-Tours le 30 octobre 1920. Il est déclaré Mort pour la France.

ASCENDANCE FAMILIALE sur 5 générations :

  1. MOREAU Théophile Joseph Désiré, né le 6 septembre 1878 à Chambray (37). Baptisé Théophile Joseph le 8 septembre 1878 à la paroisse de Chambray (37). Mort pour la France le 28 mai 1918 à Chassemy (Aisne). Vigneron, marié avec RONDEAU Marie le 14 octobre 1897 à Esvres (37), gagiste demeurant à Chambray (37).
  2. MOREAU Louis Sylvain, né le 25 juillet 1841 à Chissay-en-Touraine (41), vigneron à Athée-sur-Cher (37). Marié le 1er juin 1863 à Truyes (37) à
  3. CRESPIN Marie, née le 12 février 1842 à Ferrière-sur-Beaulieu (37), gagiste à Truyes (37).
  4. MOREAU Germain, né le 14 juillet 1817 à Civray-de-Touraine (37), vigneron à Athée-sur-Cher (37), décédé le 28 décembre 1890 à Saint-Avertin (37). Marié à
  5. COLIN Marie, née le 1er juin 1810 à Chissay-en-Touraine (41), vigneronne à Athée-sur-Cher (37).
  6. CRESPIN Jacques François, né le 7 floréal an XIII à Loches (37), vigneron à Truyes (37), marié le 2 juin 1831 à Ferrières-sur-Beaulieu (37) à
  7. AUDIGE Catherine, née le 2 frimaire an X et décédée à Cormery (37) le 1eraoût 1849.
  8. MOREAU Germain, vigneron, né le 15 août 1783 à Civray-de-Touraine (37). Marié le 23 juin 1807 à Amboise (37) à
  9. PERTHUIS Madeleine Scholastique, née le 15 juillet 1776 à Limeray (37).
  10. COLLIN Augustin, tonnelier. Marié le 17 novembre 1803 à Chissay-en-Touraine (41) à
  11. COLLIN Françoise.
  12. CRESPIN Jacques, décédé le 17 juin 1818 à Chambourg (37). Marié à
  13. BENOIST Françoise, décédée le 24 janvier 1820 à Loches (37).
  14. AUDIGE Antoine, journalier, décédé le 14 octobre 1826 à Beaulieu-lès-Loches (37), vigneron à la Gallocherie commune de Ferrière-sur-Beaulieu (37). Marié le 6 février 1790 à Beaulieu-lès-Loches (37) à
  15. MOREAU Marie, domestique, décédée le 27 mars 1819 à Ferrières-sur-Beaulieu (37).


TRÉMOUILLOUX Armand

Mort pour la France le 1er octobre 1914

Né le 3 juin 1886 à Châtillon-sur-Indre (Indre), Armand TRÉMOUILLOUX est le fils de Jean TRÉMOUILLOUX (1859-1921), journalier à Châtillon-sur-Indre, et de son épouse Séraphine PASQUIER (1856-1920), lingère. Par la suite, la famille s’installe à Loches.
A 18 ans, il est cultivateur à Perrusson (Indre et Loire). Il sait lire et écrire, mesure 1 m 64, a des cheveux blonds et des yeux châtains.
Appartenant à la classe 1906, il est recensé au Blanc et reçoit le numéro matricule 48. Il est incorporé le 7 octobre 1907 au 114e Régiment d’Infanterie à Saint-Maixent. Libéré le 25 septembre 1909, il reçoit le certificat de bonne conduite. Il passe dans la réserve au 113e RI de Blois.
En janvier 1910 il s’installe comme journalier-cultivateur chez Armand Reignier à Chambray au lieu-dit « Tue-Loup ».

Le 9 novembre 1912, à Chambray, il épouse Jeanne Françoise COSSON, née en 1896.
Rappelé le 4 août 1914, il est affecté au 313e RI (régiment de réserve à 2 bataillons dérivé du 113e RI). Il est en campagne contre l’Allemagne jusqu’au 1er octobre 1914.
Son régiment est déployé en Lorraine mi-août et envoyé en Argonne pour faire face à l’offensive allemande. Après la victoire de la Marne, il participe à la stabilisation du front en Argonne autour de Sainte-Menehould (Meuse) ; il est impliqué le 1er octobre dans une attaque à Le Claon.
Le soldat TRÉMOUILLOUX est tué à l’ennemi et porté disparu le 1er octobre 1914 en forêt d’Argonne au lieu-dit « La Fille Morte ». Il avait 28 ans.
Sa disparition n’est signalée qu’en juin 1916. Sa mort est reconnue en juin 1920 par jugement du tribunal de Tours.
Son décès est transcrit à Chambray le 3 juillet 1920. Il est déclaré Mort pour la France.

Argonne 1915 : la crête de la « Fille Morte » après la bataille

ASCENDANCE FAMILIALE sur 5 générations :

  1. TRÉMOUILLOUX Armand, cultivateur, né le 3 juin 1886 à Châtillon-sur-Indre (36). Mort pour la France le 1er octobre 1914, tué à l’ennemi à la Fille morte (55). Marié le 9 novembre 1912 à Chambray (37), les deux époux signent l’acte de mariage, à COSSON Jeanne, née le 24 février 1896 à Chambray (37), fille de COSSON Pierre et GUEGAN Jeanne. En 1911, Armand, chez ses patrons, et Jeanne, avec ses parents, résident à Tue Loup à Chambray (37).
  2. TRÉMOUILLOUX Jean, journalier (1880), laitier (1910), né le 16 septembre 1859 à Cléré-du-Bois (36) et décédé le 13 mars 1921 à Loches (37). Marié le 8 novembre 1880 à Cléré-du-Bois (36), les deux époux ne signent pas l’acte de mariage, à
  3. PASQUIER Séraphine, lingère, née le 30 mars 1856 à Cléré-du-Bois (36) et décédée le 10 janvier 1920 à Ciran (37). En 1912, ils résident à Loches (37).
  4. TRÉMOUILLOUX Jean, laboureur, né le 22 juillet 1833 à Murs (36) et décédé le 30 avril 1871 à Cléré-du-Bois (36). Marié le 23 février 1857 à Cléré-du-Bois (36) à
  5. BAUDOUIN Constance, née le 6 mars à Villegouin (36) et décédée après mai 1891 où elle est citée présente au mariage de son fils Jules, en qualité de domestique résidant à Cléré-du-Bois (36).
  6. PASQUIER François, journalier, né le 28 novembre 1825 à Saint-Hippolyte (37) et décédé le 2 juillet 1897 à Châtillon-sur-Indre (36). Marié le 27 mai 1850 à Saint-Hippolyte (37) à
  7. RÉMON (ou RAYMON) Madeleine, ménagère, née le 8 avril 1819 à Obterre (36) et décédée le 2 juillet 1882 à Cléré-du-Bois (36).
  8. TRÉMOUILLOUX Louis, cantonnier, né le 30 mars 1794 à Cléré-du-Bois (36), et décédé le 29 mai 1865 à Cléré-du-Bois (36). Marié le 15 juin 1820 à Cléré-du-Bois (36) à
  9. NORAIS Marie, née le 13 avril 1793 à Vitray Saint-Hippolyte (37), et décédée le 30 octobre 1861 à Cléré-du-Bois (36).
  10. BAUDOUIN François, journalier, né le 2 août 1808 à Villegouin (36), et décédé le 5 mars 1884 à Buzançais (36). Marié le 21 octobre 1828 à Villegouin (36) à
  11. PAILLISSON Jeanne, née le 11 avril 1808 à Arpheuilles (36) et décédée le 7 février 1886 à Buzançais (36).
  12. PASQUIER Jean, journalier, né le 18 mai 1879 à Chambourg-sur-Indre (37), et décédé le 19 mars 1825 à Saint-Hippolyte (37). Marié le 1er juillet 1805 à Saint-Hippolyte (37) à
  13. DAVAULT Elisabeth, née 11 juin 1783 à Saint-Hippolyte (37), et décédée le 23 juillet 1849 à Saint-Hippolyte (37).
  14. RÉMON François, journalier, né le 4 octobre 1788 à Cléré-du-Bois (36), et décédé le 8 janvier 1859 à Cléré-du-Bois (36). Marié le 1er juin 1812 à Obterre (36) à
  15. JACQUET Anne, née le 30 avril 1785 à Fléré-la-Rivière (36), et décédée le 12 mai 1853 à Cléré-du-Bois (36).

UNC, section de Chambray-lès-Tours et Centre Généalogique de Touraine

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TRUMEAU Cécile
TRUMEAU Cécile
3 années plus tôt

Bonjour,
Je suis à la recherche, dans le cadre de mon arbre généalogique, d’un nommé TREMOUILLOUX qui aurait épousé Paulette AIRAULT née le 25/08/1912 à Saint-Paterne-Racan et décédée le 12/03/2006 à Tours), probablement entre 1930 et 1950. En lisant votre page, je me demandais s’il pouvait s’agir d’un descendant d’Armand TREMOUILLOUX… Si vous avez des informations à ce sujet, merci d’avance pour votre éclairage.
Bien cordialement,
Cécile TRUMEAU

BAS Catherine CGDT 139
BAS Catherine CGDT 139
3 années plus tôt

Madame,
L’acte de naissance de Paulette AIRAULT en 1912 à Saint-Paterne est disponible aux AD 37, mais seulement en salle de lecture à Tours.
Si vous pouvez vous déplacer pour le consulter, vous pourrirez sans doute constater qu’il comporte des mentions marginales et que celles ci vous donnerait le prénom de son mari ainsi que leur date de mariage.
A partir de là et si vous le souhaitiez vous pourriez poursuivre votre recherche dans la famille TREMOUILLOUX par notre intermédiaire
Restant à votre disposition
et généalogiquement votre,
C.Bas